Ce colloque se donne pour objectif de comprendre, à une époque où l’écologie devient une préoccupation éminemment politique et où la politique se doit d’être résolument écologique, quelle contribution la philosophie, mais aussi l’ensemble des savoirs constitutifs des « sciences humaines », peuvent apporter à l’écologie politique.

Considérant que le dérèglement climatique et l’extinction de la biodiversité obligent à reconfigurer le triptyque « travail, production, consommation » et, sans doute, à relativiser la croissance annuelle du PIB comme mesure du progrès humain ; considérant, d’autre part, qu’il y a un lien organique, et non pas externe, entre écologie et féminisme, mais aussi entre exploitation de la nature et exploitation de l’humain (esclavage, colonisation) ; considérant, enfin, que l’actuelle crise des énergies ne sera suivie par le retour à aucune « normalité », puisque c’est un changement global (et différencié) de modèle énergétique qui est rendu nécessaire par la situation présente, nous avons choisi d’organiser la réflexion en cinq axes principaux : « Marxisme écologique », « Décroissance et inégalités de développement », « Écologie décoloniale », « Écoféminisme » et enfin « La question de l’avenir ».

– Contacts –

Alexis Cukier : alexis.cukier@univ-poitiers.fr

Arnaud François : arnaud.francois@univ-poitiers.fr