Depuis cent-cinquante ans que la préhistoire a été inventée, la philosophie n’y a prêté qu’une attention médiocre, voire nulle. Pourquoi ? Que gagnerait-elle à s’y intéresser ? Prenant appui sur cet essentiel témoignage que constitue l’art figuratif des cultures concernées, du Paléolithique récent jusqu’à la fin de l’âge des Métaux, cet ouvrage s’efforce de répondre à ces questions en repensant conjointement le sens ce qu’on nomme “préhistoire” et “philosophie”. Ainsi s’agit-il, d’une part, de concevoir les différents moments de cette histoire d’homo sapiens en termes de mode d’être au monde ; d’autre part, d’en méditer les incidences sur la philosophie elle-même en se rappelant que son invention date du second âge du Fer.

Table des matières :

 

Introduction

 

Participatif – présentiel

Les modes d’être de l’humain

L’évolution de la représentation animale

 

Proto-présentiel – post-participatif

Phases d’être

Des singularités gravettiennes au site magdalénien de La Marche

Arts rupestres sud-africain et saharien

 

L’antique, l’ancien, le tardif

L’Iliade, entre écriture et archéologie de la guerre

La flûte et l’arc ; l’aulos et la lyre

Animaux et humains ; hommes et dieux

 

Conclusion